Dans un Paris post-apocalyptique, dernier témoin d’une époque presqu’oubliée et sans doute dernier bastion de l’humanité, Chet se travestit pour chanter de vieux airs de jazz dans des bars. Pour arrondir ses fins de mois, il sert d’intermédiaire dans cette nouvelle cour des Miracles. Sa dernière mission va l’entraîner plus loin que prévu et l’obliger jouer un rôle clé dans l’avenir de la ville.
J’ai accroché dès le premier chapitre. Estelle FAYE sait, en quelques phrases, tracer des descriptions qui m’ont fait voir Paris telle qu’elle l’a imaginé pour son roman. La façon dont elle nous raconte l’histoire de Chet et de sa ville me donne l’impression qu’elle pourrait rendre passionnante une simple visite à la Poste du quartier si elle se décidait à la coucher par écrit. Je n’ai pas lu ses autres romans, mais j’ai beaucoup apprécié celui-ci. Je le recommande.