Le soir d’Halloween, un jeune scénariste récemment embauché découvre en haut d’une échelle le cadavre de James Charles Arbutnhot, l’ancien patron des studios Maximus, enterré depuis plus de vingt ans. C’est le début d’un jeu de piste qui va l’amener à mettre jour de nombreux secrets, potentiellement mortels…
J’ai la chance, depuis aussi longtemps que je me souvienne, de beaucoup rêver. Mes nuits sont souvent peuplées de récits délirants mais extrêmement détaillés et structurés qui parfois me servent de bases pour mes essais de romans ou de nouvelles. Je trouve que Monsieur BRADBURY écrit avec l’essence dont sont fait les rêves.
Certains passages sont délicieusement surréalistes, d’autres sont particulièrement représentatifs de la folie qui devait régner sur les studios de cinéma pendant les années cinquante. Cette espèce d’hystérie collective et d’enthousiasme délirant liés aux débuts du cinéma, des stars et du reste.
J’ai beaucoup aimé ce roman, ses références au Fantôme de l’Opéra et ses personnages attachants. Il a un charme envoutant qui m’a beaucoup plu.