J’ai commencé le tome 1, « Les rivières de Londres » le 2 mars. Je m’en souviens bien, parce que ce jour là, il avait neigé, ce qui est très rare dans le Sud de la France et que, dans l’incapacité de me rendre au travail (je n’ai pas de voiture et aucun transport en commun ou particulier d’ailleurs ne pouvait circuler), j’ai passé la plus grande partie de la journée à lire. J’ai lu les deux premières pages en me disant « Ah, il a de l’humour… » aussitôt suivi de « …et il a aussi des idées ». J’étais ravie d’avoir mis la main sur un roman fantastique intéressant et encore plus quand je me suis aperçue que la série comptait 6 tomes pour l’instant.
Nous sommes aujourd’hui le 11 mars et j’ai terminé le dernier tome de la série, L’arbre des Pendus, il y a une demi-heure. Je trépigne déjà à l’idée qu’il va me falloir attendre une durée indéterminée avant de pouvoir lire la suite, tout en me réjouissant parce le jour où le tome 7 va sortir, je vais l’acheter et me le mettre de côté le temps de relire les six premiers tomes. Je me rends compte en écrivant ces lignes que j’ai une relation avec la lecture équivalente à celle qu’un accroc au chocolat entretient avec sa drogue favorite : tant qu’il y en a, impossible de s’arrêter, l’avantage indéniable des livres étant qu’ils ne font pas grossir, l’inconvénient que les bibliothèques extensibles n’ont pas encore été inventées…
Le point de départ est classique : Peter Grant, jeune agent de police à Londres prête un peu trop d’attention aux détails et se retrouve enrôlé par le dernier sorcier en exercice, le Nightingale, pour l’assister dans des enquêtes qui sortent des sentiers battus.
Sujet classique et cuisiné à toutes les sauces par de nombreux auteurs, avec plus ou moins de bonheur. Dans ce cas précis, on a affaire à un certain Ben Aaronovitch auquel j’ai décidé de m’intéresser entre le tome 2 et le tome 3, quand j’essayais de faire durer mes lectures. Il est anglais et donc familier des Monty Python, premier point positif. Il a écrit des scénarios pour le Docteur Who, deuxième point extrêmement positif : je ne sais pas vous, mais je suis fan des Daleks, même si j’ai toujours eu un faible pour les Anges pleureurs que je trouve particulièrement effrayant. Enfin, comme si tout cela n’était pas suffisant, le tome 5, Les disparues de Rushpool, est dédicacé à Terry Pratchett, selon moi l’un des plus grand écrivains qui soit. Ben Aaronovitch sait donc qui est Herne le traqué et y fait même allusion dans le tome 5 (pour ceux qui ne le savent pas, je les invitent à lire Trois Soeurcières, Mécompte de fées et Nobliaux et Sorcières, dans cet ordre, ou plutôt l’intégrale des Annales du Disque-Monde, vous ne pourrez qu’en tirer des bénéfices).
Les six romans du cycle sont : Les rivières de Londres / Magie noire à Soho / Murmures souterrains / Le rêve de l’architecte / Les disparues de Rushpool / L’arbre des Pendus
Sur une échelle de 1 à 10, j’accorde sans hésiter à cette série la note de A+