Fées, weed et guillotines de Karim BERROUKA

Marc-Aurèle Abdaloff, détective privé, voit débarquer dans son bureau une jeune femme étrange répondant  au doux nom de Jaspucine qui l’engage pour retrouver une autre femme avec pour seul indice un sourire. Aidé de son ami Etienne Petiot, chef du Bureau des Crimes Extrêmes et de Premier de la classe, policier, puits de sciences et tête à claques, il se retrouve mêlé à une affaires de fées.

Oubliez les fées de Disney penchées sur un berceau et prêtes à délivrer mille bénédictions sur la tête d’un nouveau-né. Les fées, c’est plus ce que c’était, mais elles sont nettement plus drôles. J’ai adoré ce roman, l’histoire, les personnages… Tout !

J’ai commencé à le lire alors que j’étais dans une file d’attente, dans un supermarché. Je dois vous avouer que je ne sors jamais sans un livre dans mon sac : je peux oublier rouge à lèvres, téléphone portable voir portefeuille, j’ai toujours un livre sur moi pour profiter de la moindre occasion. J’étais donc, à attendre, un sac de courses à mes pieds, des gens moroses tout autour de moi et le roman dans les mains.

J’ai lu la réplique suivante :  » (…) Le problème est que les assignats, aujourd’hui, ça a autant de valeur qu’un autographe de Justin Bieber au Hellfest. » et là, j’ai eu un début de fou rire qui m’a valu des regards perplexes, voir désapprobateurs des autres personnes en train de faire la queue. Même maintenant, en écrivant cet article, je ne peux pas m’empêcher de sourire. J’avais adoré Le Club des Punks contre l’Apocalypse zombie, je ne peux que vous recommander Fées, weed et guillotines. Karim BERROUKA est pour moi un auteur à suivre.

Publicité

La pierre de rêve de C. J. Cherryh

La pierre de rêve raconte les relations compliquées entre Arafel, la dernière des Daoines Sidhes qui protège la forêt d’Eald et les Hommes. On y croise une ferme paradisiaque protégée par le Gruagach, une créature apparentée aux Elfes, un roi légitime qui se bat contre un usurpateur et la Mort, sans oublier une enfant humaine qui devient amie avec Arafel, avant de la fuir.

Le roman est bien écrit, mais reste plat et ennuyeux pratiquement tout le long. Il y a un peu d’action vers le dernier tiers du livre, mais j’avoue ne pas avoir été sensible au charme de ce énième récit de la lutte des elfes contre l’avancée inexorable des Hommes. Rien de très original et le personnage d’Arafel, seule parmi les siens à être restée car trop attachée à sa forêt pour l’abandonner, ne suscite que peu d’intérêt. En résumé, à déconseiller aux amateurs de fantasy.