Le bureau des Atrocités de Charles STROSS

L’informatique mène à tout, c’est bien connu. Vous avez déjà entendu parler de ces hackers qui, une fois pincés par un gouvernement, ont le choix entre un séjour tout frais payés dans un lieu coupé du monde ou mettre leurs talents au service de ceux qu’ils ont piraté ? Bob Howard pourrait vous en parler, même s’il n’a jamais essayé de publier les dossiers secrets de Buckingham Palace. Il s’est malencontreusement aperçu que les théories mathématiques appliquées grâce à l’informatique mènent à la thaumaturgie et que les êtres extérieurs à notre univers ne sont pas foncièrement sympathiques. Recruté par la Laverie, un organisme très secret aussi connu sous le nom de bureau des Atrocités, il met ses talents en œuvre pour que les citoyens lambdas ne se doutent jamais de la finesse du tissu de la réalité et puissent continuer à dormir en paix.

J’avais reproché au roman de Charles YU, Guide de survie pour le voyageur du temps amateur, de donner trop de détails scientifiques qui plombaient l’histoire. Charles STROSS sait exactement comment doser les détails scientifiques et les illustrer de façon à les rendre tout à fait digestes pour n’importe quel lecteur. Il a également compris que l’humour et l’horreur font très bon ménage et sait autant user de l’un que de l’autre. Je vous le recommande vivement. En ce qui me concerne, je compte bien mettre la main sur ses autres romans.

Publicité